Intercommunalité(s) et Métropole(s)

Le 25 septembre dernier les élus des 36 communes regroupées au sein de la Communauté du Pays d’Aix, hostiles à la création au 1er janvier 2016 de la métropole Aix Marseille Provence prévue par les lois de réforme territoriale du gouvernement actuel, ont adhéré massivement à une initiative présentée par leur bureau visant à la création sur le périmètre actuel de la CPA d’une métropole de droit commun Aix Pays d’Aix.

Le seuil légal pour la création d’une métropole est de 400.000 habitants, or la population du territoire de la CPA a été portée à 414.756 habitants par un classement démographique adopté par le préfet le 21 mai 2015 ( 391.536 habitants au 1er Janvier 2014 selon l’INSEE, basé sur le recensement de 2011!).

Les communes du Sud Luberon pour leur part étaient jusqu’à maintenant divisées en deux entités, Cotelub et Portes du Luberon. Même si la première est sur le point d’atteindre 20.000 habitants par le rajout de Cadenet et Cucuron, elle restera une entité très réduite.
A côté de la CPA, Cotélub paraît et restera lilliputienne au regard des enjeux régionaux (ne parlons même pas de nationaux ou autres!).

Si un pôle du Pays d’Aix, indépendant de la métropole Marseillaise, peut voir le jour il serait donc autrement plus judicieux et utile de proposer de le rejoindre. Un tel ensemble retrouverait une parfaite cohérence non seulement géographique, historique et culturelle, mais surtout sociale et économique réelle évidente, et bien plus prometteuse pour l’avenir.
Plutôt que de rejoindre Cavaillon, qui ne correspond pas non plus à leur bassin de vie, les communes de Lourmarin, Vaugines et Puyvert seraient alors certainement d’accord pour le faire avec nous.

Hôpitaux et cliniques, universités, aéroport et gare TGV, autoroutes, transports publics et circuits de co-voiturage, sites de Cadarache et Iter, Société du canal de Provence, zones d’activité commerciale et bassin d’emploi, tout devrait pousser dans ce sens car cette richesse serait naturellement un véritable «pain bénit» pour notre territoire de la Vallée d’Aigues.

Peut on espérer que les ponts du dialogue aujourd’hui coupés se rétablissent et que la raison l’emporte ?
Peut on espérer que nos «décideurs» locaux soient ainsi un jour enfin plus préoccupés par l’intérêt commun, public et privé, que par leur soucis politiciens personnels !